Décembre 2012

Fabriquant d'électronique professionnelle dont les clients étaient essentiellement des administrations, TRT, dont le principal actionnaire était étranger, devait, pour réussir, démontrer chaque fois qu'il était le meilleur dans les créneaux où la compétition était ouverte.

C'est pourquoi l'effort de Recherche/Développement a toujours été exceptionnellement élevé : 20% du chiffre d'affaires y était consacré .

La croissance de TRT dans cette période est due, bien sûr, au choix judicieux des orientations, à la qualité des managers à tous les niveaux, mais aussi à une activité inventive remarquable : 25 à 30 brevets étaient déposés chaque année, dont beaucoup étendus à l'étranger, dans 4, 6 ou 10 pays.

L'excellente brochure rédigée par Raymond GUIRIMAND retrace, de 1952 à 1989, l'activité et les réalisations de TRT. (Elle est maintenant consultable en ligne sur le site de l Association et donc facilement accessible). Le présent document ne vise aucunement à la compléter, encore moins à l'améliorer, mais seulement à rendre hommage à nos inventeurs, en recensant tous les dépôts de brevets qui ont marqué cette période.

La radio militaire dès 1950

En VHF, l'activité a débuté par la fabrication de matériels sous licence – 50 000 AN-GR-C9 ont été fabriqués – ce qui a permis l'étude et le développement de matériels nouveaux - 400 W Air , FR 306, I.G.O., SEM 25... On relève ainsi 9 brevets déposés par Gaston SALMET de 1948 à 1955, puis encore 4 en 1956 et 1957, Citons aussi BEUCHER (1957, radiotéléphone) et surtout SOUFFLET (1957) et FAMILIER (accord d'antenne) en 1957 et 1958 qui amélioraient le SEM 25.

En BLU, des développements propres ont aussi abouti à de beaux succès dans les années 1960, et les années 1970 ont été celles des V/UHF et UHF ERA 7000 et 7200, ERM 7000, 8000, et leurs dérivés.

Les inventeurs de ces périodes étaient SALMET en 1960 (antibrouillage) puis 1962, et 1967, VOURCH 1967 et 1968, CHASTAGNIER 1968,1969 et 1970, BASSET/VOURCH 1972, DEBOST/MEZAN DE MALARTIC (2 en 1972), VAN UFFELEN 1972, BASSET 1972 et 2 en 1973 VAN UFFELEN 1975 (Transmission de données sur liaisons satellites), BRUNET 1975 (antibrouillage par évasion de fréquence), DEMULIERE/HEINTZ 1978 (synthétiseur V/UHF), VAN UFFELEN 1978 (synchro d'horloge), VILATTE 1978 (radio mobile ), VAN UFFELEN 1979 (restitution d'horloge pour transmission de données par radio), ALEXIS 1979 et 1980, BOURDARIAS/LLOPIS 1980, DEFEUILLEY 1981. DUBOST 1983 (résonateur accordable par pas pour UHF). DAVID/VAN UFFELEN (1983 2 brevets sur systèmes à évasion de fréquence), XXX(secret)1980 (radiocommunication à sauts de fréquence), BOURDARIAS 1982, VAN UFFFELEN 1982, VAN UFFELEN/DECONCHES 1982 (transmission de données sur voie radio), PETITJEAN/LEBOURG/LE TORTOREC 1987, PETITJEAN/LEBOURG 1987, GELIN/LEBOURG 1988 (3 brevets démodulateur BLU), LOOSFELT/BOIT/LAMOTTE 1988 (évitement de collision dans un réseau local),


La circulation ferroviaire et routière dès 1954


La création d'un axe d'électronique ferroviaire s'accompagnait du dépôt de brevets de Armel PIQUENARD (2 en 1955), de CHERISEY (2 en 1955 et un autre de 1956), de DELUGEAU et LEDIBERDER (2 en 1956) et de GRAVIN (sncf) (3 en 1960). Ces brevets couvraient notamment le VACMA, dont plus de 12000 exemplaires ont été fabriqués, et la mise en sécurité de voies uniques telles que Dôle-Vallorbe et Alberville- Bourg Saint Maurice.

Cette activité a encore été marquée par la suite par le dépôt de nombreux autres brevets, les inventeurs les plus prolifiques étant DELUGEAU (un brevet en 1957 un autre - avec LEDIBERDER - en 1961, puis en 1962, 1963 et 1964, 3 brevets - dont 2 avec POUZOULLIC, 2 en 1966, deux en 1967, puis1968 et 1969), FOSSE (2 en 1961, un en 1963 et un en 1969), de CHERISEY avec 3 brevets en 1958, et LEDIBERDER en 1957.TARASSOFF (liaisons train-station fixe en 1956), LAURENT (sncf) avec 2 brevets en 1967 (localisation des trains), et LOY (détection des boites d'essieu chaudes) en 1957 et 1958.
Cette activité se prolongeait par celle de signalisation routière avec les brevets de DELUGEAU en 1965 et 1967, de DRESSAYRE (3 en 1967, puis en 1969 et 1970), DOUSSOT (1974). Plus de 80 villes, en France et à l'étranger ont été équipées par les développements qu'ils couvraient.


L'électronique d'armement


Rappelons que nous désignons ainsi un secteur qui a produit 1 600 000 fusées de proximité d'obus, 28 000 fusées de missiles, les mines antichars HPD…

Citons les brevets de COSSE/LOY en 1958, STRAUCH en 1959, STRAUCH/BONNAVAL en 1962 et BONNAVAL en 1963, 1964 et 1969 (antennes à fente rayonnante), BONNAVAL 1967 (2 brevets : radar à bande étroite et mélangeur paramétrique), TRANIN (1964 et 1965 : pile amorçable et déclencheur altimétrique) puis 1966 et 1967, LE MOAL 1968, ALLEZARD/DEGOUY 1972, TRANIN 1975, ALLEZARD 1977, TRANIN 1977,1978 (3 brevets) et 1981, PIROLLI 1983, ALLEZARD/DEGOUY 1981 (radar monopulse pour autodirecteur) FOUILLOY 1982 (missile à rétroflecteur), LOY 1982 (2 brevets : déviateur optique et autodirecteur à imagerie), CANAL/ALLEZARD 1984, LEFRANC 1985, RUDELLE 1985 (2 brevets : oscillateur pour fusée MICA et radio-altimètres), DEJAEGHER 1986, TRONCY 1986 (guidage par laser), PATUREL/ALLEZARD 1987 PIROLLI/FOUILLOY 1985 et MAGNE/PATUREL 1986 (respectivement 2 et 3 brevets sur mine à action horizontale), MAGNE 1986 (AC 3G),


Avionique : radioaltimètres et radionavigation


Le chapitre VII – 8 de la brochure relate l'évolution et l'énorme succès de ce domaine, qui a été un des plus remarquables de TRT.

Il regroupe notamment toute la gamme des radioaltimètres, de l'AHV3 à l'AHV17, ainsi que le précurseur du GPS : DIOSCURES, l'avertisseur de proximité de sol, APS, etc..

Il a été structuré par les brevets de STRAUCH (1967), BREANT/DAVID 1968 (3 brevets DIOSCURES), DAVID/DUQUENNE 1970 (DIOSCURES synchronisation primaire), LEAL/VANNETZEL/GRIMA/DAVID 1976 (2 brevets Avertisseur de Proximité du Sol APS) BREANT 1977 (APS 500), TOMASI (1974), STRAUCH/RIFFIOD, STRAUCH (2 brevets), STRAUCH/TOMASI en 1976, STRAUCH et TOMASI (3 brevets) en 1978, STRAUCH, MARIN/PODVIN, MARIN/RIFFIOD en 1979, TOMASI (6 brevets 1980 et 2 1981) TOMASI/RIFFIOD 1982, TOMASI 1984 (2 brevets DME, 2 brevets guidage terminal pour drones), RIFFIOD 1984 (simulateur pour radioaltimètre), HETHUIN/CREPIN/FAURET 1985 (auto corrélation), EHLINGER/SUSSET ( DME de précision), HETHUIN (discrimination de fréquence pour VOR) en 1985, CREPIN/HETHUIN (2 brevets dont radioaltimètres numériques) en 1986 , HETHUIN 1987, TOMASI (radioaltimètre à élimination d'écho fixe), ALLEZARD en 1988 (2 brevets), PODVIN, STRAUCH, et HETHUIN en1989,

L'optronique : TV thermique, jumelles à micro canaux et guidage d'engin sur faisceau optique


Voir le chapitre VII – 9 de la brochure

Brevets de LOY(1961, 1966 2 brevets ) DESVIGNES (LEP) 1967, LOY/FOUILLOY (2 brevets 1968 TV thermique), LOY avec le LEP (3 brevets jumelles à micro canaux). LOY en TV infrarouge en 1973,1975, 1976 (2 brevets) 1977, et 1978. BONNET 1973, RIFFIOD 1979 FOUILLOY 1980 LOY (2 brevets1982 et 1983), HUNZINGER 1973, FOUILLOY 1977 (alimentation pour micro canaux) et 1983 (surveillance infrarouge), YYY(secret)1980 (cameras thermographiques), LOY/PERRIN 1983, FOUILLOY/MARCHE 1984 (champ de vue de mosaïque de détecteurs), MARCHE 1984 (autodirecteur infrarouge) . LOY 1965, 1969, 5 en 1984, DUVENT 1983, 1984 et 1985 (camera thermique), ALLEZARD 1984 (guidage par infrarouge), LOY/ESPIE (1984 lunette de tir jour/nuit, et 2 en 1985), FOUILLOY/LOY/MARCHE 1985 (3 brevets camera thermique et guidage infrarouge), LOY 1985 (3 brevets analyseur optico-mécanique, 4 harmonisation lunette caméra guidage), FOUILLOY/MARCHE 1985 (champ d'une mosaïque infrarouge), MARCHE 1986, PERRIN1986 (optique bifocale infrarouge), FOUILLOY 1986 (2 brevets : empêcher détection et leurrage de camera infrarouge), HERBY/LEGALL 1986 (extraction d'un objet dans une image numérique), LOY 1986 (balayage optico-mécanique) LOY/PERRIN/ROLLIN 1986 LOY 1987 (2 brevets analyse optico-mécanique), PERRIN/ROLLIN 1987 (optique à focale variable), ROTIVAL 1987, PERRIN 1987 (optique bifocale IR), BONNET 1987 (recopie d'un mouvement),FAURET/BOURDE 1987 (processeur optronique), ROLLIN/PERRIN/LOY 1987 (camera avion), MARCHE 1987 (interface TV), BONNET 1988 (camera thermique), PERRIN 1988 (correction de l'effet Narcisse) FOUILLOY/MARCHE 1988 (camera thermique), DELANGE 1988 (détection d'objets contrastés), ROLLIN/PERRIN 1988 (optique bifocale),


La télésupervision


La télésupervision s'est développée à partir de 1954, avec des réalisations très diverses et parfois spectaculaires (dispatchings d'EDF, champs de tir spatial..). La spécificité de chaque projet, le coût élevé de l'ingénierie, qui nous éloignait de notre cœur de métier, nous fit renoncer à cette activité vers 1978.

On peut citer quelques prises de brevets notables : RASTELLO (1956 télécommandes de sécurité), BREANT (1965 et 1966) et STEIN (1965, 1968 et 1969 télégraphie harmonique à 3 états).


Les transmissions de données


Dès 1974, TRT était le premier constructeur de modems en Europe, ce qui se confirmait en 1980 avec 100 000 modems fabriqués et en 1987 avec 500 000. Modems classiques, en bande de base, à transmission bilatérale sur deux fils, ou en circuits intégrés LSI.

Les brevets déposés dans ce secteur sont ceux de : STEIN (correction des distorsions d'une ligne et transmission de données sur canal numérique synchrone 1969 et 3 brevets 1971), GUIDOUX/STEIN (1973, 4 brevets égaliseurs), STEIN puis GUIDOUX (1974, 2 brevets), LE GOFFIC 1974, GUIDOUX (1975, 2 brevets filtre programmable), CYPRYS/POUZOULLIC/STEIN 1975 (détection de sonnerie), BAUDOUX 1976, GUIDOUX/RENAUDAT 1976 LE GOFFIC 1977, BAUDOUX/MACCHI 1977 (annuleur d'écho), BAUDOUX puis GUIDOUX (2 brevets), STEIN 1979 et BOUDAULT/POUZOULLIC 1979, GUIDOUX (3 brevets annuleur d'écho), BOUDAULT/BELFILS modems sur réseau commuté 1980, BOUDAULT/POUZOULLIC 1980, BOUDAULT 1980 et 3 brevets en 1982, GUIDOUX 1982 et 1983 (modem full duplex sur ligne 2 fils), BRIE/GUIDOUX 1982 (3 brevets égaliseur en bande de base et annuleur d'écho), MARY/BARAZECH 1984 (3 brevets annuleur d'écho), MARY/DELANGE 1984 (LSI pour modems), BARAZECH/MARY 1984 (adressage cyclique), MASSON/PICEL 1985, MASSON 1986, MASSON/JEANDOT 1986 (cryptophonie et verrouillage de phase), POUZOULLIC 1986, BARAZECH/DAULASSIM 1987 (traitement numérique du signal), CARRIERE 1987 (2 brevets modems bande de base), , SALLE 1988 (annuleur d'écho pour modem 9696), POUZOULLIC 1988 (annulation distorsion biaise), DAULASSIM 1988 (modem 14400 V33), GRIMA/BRETEZ (recalage d'informations pour multiplex asynchrone), GELIN 1989, DUCHIER/KHANFIR 1989.


La transmission téléphonique, les courants porteurs et les systèmes numériques


Après les courants porteurs sur lignes aériennes, 3 voies, 12 voies et "Stackable", TRT développa des multiplex numériques MIC et les "transmultiplexeurs".

Les brevets du domaine sont dus à : TARASSOFF 1967 (répéteurs pour courants porteurs), CANIQUIT 1968 (transmission régulée), JEANDOT/LEFORT 1978 (MIC 2G) LASSAUX1980 (annuleur d'écho pour MIC) LASSAUX/DAGORN 1984 (annuleur d'écho), DAGUET (1957, 1959, 1960, 1962,1963, 1965 et 3 en 1966), BREANT 1968, DAGUET/BELLANGER, 6 en 1968, 1969, 2 en 1971, 2 en 1974, dont certains fondamentaux, BELLANGER/DAGUET/DUONG 1970, BELLANGER/DAGUET/LEPAGNOL 1973, BELLANGER/LEPAGNOL 1973, BONNEROT 1974, BELLANGER/BONNEROT/COUDREUSE 1975, BONNEROT 2 en 1975 et 1976, TEXIER/DUONG 1976, BELLANGER/CANIQUIT 1976, BELLANGER/DUONG 1976 et 1981, BONNEROT/COUDREUSE 1978, BONNEROT 1978( 2 brevets), BELLANGER/GAILLARD 1978, JEANDOT 1978, 1979, 1980, BONNEROT/RAULIN 1981


Commutation de données


Il s'agit notamment du commutateur CP50 de TRANSPAC dont plus de 200 exemplaires ont été livrés – raccordant 40 000 abonnés.

BEIERLE 1982, BENMUSSA 1975, BROC/ASSEO 1978, RAMEL et RAMEL/MARIN 1988, CARRIERE/VINCENT 1988 (maintenance Transpac)


Le raccordement d'abonnés


IRT1500 et 2000 : FORESTIER 1981, BADOUAL 1981, FORESTIER 1982, CORNET 1983 et CORNET/CLEMENT 1983. FINO/FORESTIER/LE GOFFIC 1985 BALECH 1986 LE GOFFIC/SOULABAIL/TANGUY/LE DOHR 1986 (3 brevets IRT 2000),LE GOFFIC/SOULABAIL (IRT 2000),

Modulation DELTA : FERRIEU 1972, 1973, LEDIBERDER/FERRIEU 1970 et 1971, FERRIEU 1975, FERRIEU 1977 (décodeur pour signal delta) et 1984 (annuleur d'écho).


Poste d'abonné et joncteur : FERRIEU (2 brevets 1969), BELFILS 2 en1974, LE DOHR (3brevets en 1974), TEXIER 1976, FERRIEU (1975 2 brevets, 2 en1976, 4 en 1977, 5 en 1978, 3 en 1979, 4 en1980, 2 en 1981 et 2 en 1982), ROSSAERT/ROCHETTE 1978 (joncteur d'abonné), DUONG 1979, LEFORT/FERRIEU 1980, FORESTIER1981 (2 brevets détecteur de boucle), SOULABAIL 1981 (numérotation), LEFORT 1983, LASSAUX/CLEMENT 1983 (échomètre), FERRIEU 1984, LASSAUX/STEPHAN 1986 (détection et discrimination de tonalité),


Les réseaux


Sous ce terme, nous entendons, non seulement les réseaux radio (RAMAGE, BAND III, SAPHIR, ou d'infrastructure (RESEDA, RA 90) mais aussi les réseaux locaux (systèmes en boucle)

SNTI : DUQUENNE/DAVID/GRIMA/DAGUET 1971 (marché STCAN Communications sur boucle), GRIMA:DAVID:PANDO 1981, 1982, 1983, 1984. DAVID/OLIER 1972,

RAMAGE : LECLERC1987


Les faisceaux hertziens


Les faisceaux hertziens de TRT ont couvert une grande partie du monde et si leur démarrage en 1953 a été basé sur des recherches des laboratoires de PHILIPS, l'activité inventive a aussi été marquée à TRT par les dépôts de brevets de FLOURY 1973, DAOUT 1973 (Transmission de données sur Faisceaux hertziens), DALLOT/LAFFONT (couplage transistor oscillateur-cavité), PERRAULT 1978 (transition coax-guide d'onde), BONNEROT/DAOUT 1983 (récupération de porteuse), BONNEROT/BOURGEADE 1983 (égaliseur), MARCHAND 1983, FLOURY/ROUSSEL 1983, BONNEROT/LEROUGE 1985 (asservissement de la puissance d'émission d'un FH).


Technologie


Les innovations, nombreuses dans ce domaine, ne relevaient que rarement de l'appareil lourd de la propriété industrielle. On relève cependant plusieurs dépôts intéressants dans le domaine de l'intégration monolithique (VLSI), des circuits hybrides et des hyperfréquences.
DUCAMUS 1967 (compensation de seuil), DUCAMUS/ANDRIEU 1967 (Micro modulateur), DUCAMUS 1970 (Circuits logiques MOS), DUCAMUS 1972 (Technologie MOS/LSI), PODVIN 1974, PELLETIER/BREUILLARD 1980, KERSUZAN/SOURDILLON 1981 (circuits hyperfréquence), DUCAMUS 1982 (technologie LSI), FERRIEU/DUCAMUS 1983 (2 brevets LSI), JUBERT 1983, BOURGEOIS-MOINE 1984 (couches minces), BOURGEOIS-MOINE/BONNET 1985, BOYER 1986, BIERRY 1986, BASCHIERA 1986 (test des LSI), DOUSSOT 1987, DELPECH 1987, BOURGEOIS-MOINE 1987, MARCZAK 1987 (codeur décodeur Reed-Solomon), PETITJEAN/LEBOURG 1988, CHASTANET/VOISIN 1988 (technologie hyperfréquence), MICHOD 1988, CHASTANET 1987 et 1988, BESSON/ROSPARS 1988, HETHUIN/FAUROT 1989, HOPPE 1989.


Etudes avancées diverses


Les études avancées ont parfois permis d'explorer et d'acquérir des compétences dans des domaines ultérieurement valorisés par des développements mais ont aussi soutenu les services opérationnels par des approches théoriques de portée générale.

GRANDJOUAN 1965 (radiotélégraphie en FM), SALMET 4 en 1963 et 1964 (RADAS), DAVID 1968 (RADAS 4), DAVID 1969 (TIRASA), DAVID/MEYER 1970 (BLU compatible), , BREANT 1972 (débit d'information adaptable), DAVID/FERRIEU 1973 (Analyse et synthèse de la parole), BREANT 1973 (scrambling pour transmission de données) ALEXIS/LOY 1979 (radar à laser infrarouge), ALEXIS 1979 (radiodiffusion par un réseau d'émetteurs à fréquence unique), LOY/PIROLLI/FOUILLOY 1980 (autodirecteur à imagerie), BREANT 1980 (permutation d'éléments pour liaison à sauts de fréquence), ALEXIS 1980 (lois de sauts de fréquence), DAVID 1981 (2 brevets discriminateur de parole), FLOCON 1981 et DUMONT 1982 (couplage de fibres optiques), PIROLLI 1982 (vision pour cameras à miroirs oscillants), ALEXIS/BARAZECH/GUIDOUX1982 et 1983 (mesure des retards d'un écho lointain et annuleur d'écho pour liaison satellite), ALEXIS (1983 radiocommunications bidirectionnelles, 1985 recherche de canal libre), ALEXIS 1984 (antenne pour véhicule en radio mobile), HILLION 1984 (cryptophonie), MAGNE 1985 (radionavigation), MASSON/PICEL 1985 (sommation des carrés), ALEXIS/BONNEROT (transmission d'information par radio), BOISSON 1986 (2 brevets compression d'images), DAVID 1986 (cryptographie), BOISSON/BASTIEN 1987 (Codec TV 34 Mbits), PETITJEAN, CHELOUCHE/ALEXIS/PIROLLI, BOISSON/LANGLOIS/MOLIERE 1988 (codage d'images TV), LANGLOIS/BASTIEN/BOISSON 1988 (3 brevets TV 34 Mbits), CHELOUCHE/MAGNE 1988 (3 brevets sur FH tactique 60Ghz).

Le portefeuille au 31/12/1993


Dans la période 1990 – 1993, ont encore été déposés 57 brevets : 13 en 1990, 12 en 1991, 15 en 1992 et 17 en 1993.
Au 31 décembre 1993, date du dernier état du portefeuille de brevets de TRT, on recensait en tout 700 dépôts actifs, dans 20 pays, à partir de 125 brevets de base : 63 dans le domaine des réseaux de données, 24 dans les systèmes hertziens de transmission et d'accès, 17 pour les systèmes radio mobiles et 21 pour les cartes à puce.
Le domaine militaire en est exclus, ayant été cédé à THOMSON-CSF en 1990, mais a contrario, apparaissent des brevets (carte à puce) faisant auparavant partie du domaine informatique de PHILIPS en France que TRT avait du prendre en charge en 1986.

 

Michel COIRON